Création de liens, cohésion de groupe, dynamisation de communication, construction d’une équipe, stimulation de créativité, simulation de conduite de projet, développement de prise de risques…
Si les managers se posent encore des questions sur l’utilité du team building, ils ne sont certainement pas très nombreux à affirmer, que si les résultats financiers sont en bernes, ça n’est peut-être pas seulement à cause du COVID.
La bouffée d’air frais que représente un atelier cinéma est largement reconnu par les participants à nos team building. Nos clients récurrents en savent quelque chose puisque nos discussions d’après événement portent le plus souvent sur l’intensité, sur l’émotion, sur les talents, sur les effets produits sur le groupe et les changements de comportement après coup.
Dans ce métier que nous pratiquons depuis près de 20 ans, nous savons que les effets bénéfiques de notre travail se mesurent très rapidement et qu’ils existent en grande partie, parce que nos ateliers génèrent un enthousiasme général qui ne laissera personne sur le côté.
Le distanciel est aujourd’hui dans toutes les bouches et le digital comme solution miracle à la poursuite des événements et pour cause, mais à quel prix ?
Si les réunions d’information trouvent une forme de légitimité dans l’événementiel des entreprises, les animations visant à produire une émulation de groupe sont encore évoquées avec un peu d’hésitation.
Les séminaires réunissant 10, 20, 30 personnes trouvent tous leurs Escapes games ou leurs cours de cuisine à distance mais au-delà, lorsque l’on parle de 100, 200, 300 collaborateurs, les choses se compliquent.
Rien n’est impossible au pays de l’incentive pour les meilleurs commerciaux et leurs créatifs mais au final, est ce que la promesse de cohésion est tenue ? Comment motiver un individu qui est seul chez lui à participer à un exercice collectif pour lequel il n’a peut être pas d’affinité ? La vidéo, le texte, ne suffiront certainement pas dans ce cas, malgré les performances des applications de vidéo en ligne.
Si les escapes games ont réussi leur mutation vers le digital, force est de constater que la pratique cinématographique est une activité qui nécessite une présence physique, tout simplement parce que l’humain est au cœur du processus de création.
Certes l’industrie du cinéma saura se passer d’acteur en chair et en os mais certainement pas les événements d’entreprise. Est-ce que l’entreprise dématérialisée à 100% existe ? Et si oui notre monde de demain pourra-t-il exister uniquement avec des robots et nous laisser pour seule place le spectacle vivant ! 😉
Nous savons tous que les choses se font grâce au collectif. Combien de collaborateurs isolés pour cause de COVID ont sollicité leurs directions pour retrouver un bureau ?
Dans une convention d’entreprise qui réunit 200 collaborateurs, il y a bien sur les temps forts, les moments festifs, les réunions interminables, les annonces redoutables, mais il y a surtout les retrouvailles, les rencontres, les découvertes et surtout il y a l’adrénaline collective qui opère.
Surtout lorsque vous annoncez qu’un team building cinéma attend tout le monde à 14H00 !
Il est dit que le digital prendra sa part de marché, et que certaines entreprises renonceront à se réunir “grâce” à ces nouvelles solutions qui permettent d’informer ses collaborateurs en présentiel.
Il est dit aussi que ceux qui feront le choix de la rencontre physique apporteront une telle sensation de libération qu’ils seront les grands vainqueurs de la cohésion d’équipe.
Car rien ne remplacera le moment où le groupe se retrouve dans un même espace autour d’un coach qui lui présente le projet de produire un film en 3 heures de temps !
Rien ne pourra remplacer les discussions, les engueulades, les rigolades autour de l’écriture d’une histoire et encore moins l’émotion palpable qui se dégage des premières prises de vues lorsqu’on assiste à des performances individuelles immédiates.
Aller au cinéma s’inscrit dans la même logique et se défend peut-être encore mieux par la pratique cinématographique en entreprise. Car les films sont fait ensemble, dans la même journée et ils sont partagés le soir même dans la même salle, sur un écran géant. Imaginez la frustration que peut représenter le digital dans cette situation ! Devons-nous annoncer en fin de journée que les films réalisés seront uniquement disponibles en streaming ?