Lors du travail d’une équipe sur un projet précis ou dans le cadre du fonctionnement classique d’un service il est souvent difficile de donner à voir le travail de chacun.
Certains managers organisent des réunions annuelles (séminaires, conventions, kick of) pendant lesquelles leurs collaborateurs ayant obtenus des résultats significatifs présentent leurs démarches devant leurs collègues.
Certains même vont jusqu’à afficher sur des panneaux des dossiers importants et à préciser quels en sont les responsables et comment avancent leurs projets.
Lorsque les événements d’entreprises qui sont destinés à réunir les collaborateurs pour informer sur le travail des équipes s’empare du cinéma, ça donne souvent des résultats spectaculaires
Le cinéma, dans le cadre d’un team building, si l’approche est respectueuse de l’art, assez ambitieuse et claire pour que l’activité soit investie par les équipes, s’avère très efficace.
Montrer son travail aux autres, ça commence par montrer son audace dans le développement d’une histoire. Sa cohérence dans la construction d’un récit. Sa créativité dans les événements qui constitueront le film.
Offrir ses idées au groupe va bien au delà de l’exposition d’un travail au collectif. Nos coachs le savent bien, il faut avant tout créer un environnement chaleureux et festif pour amener chaque participant à présenter ses réflexions.
Nos coachs savent aussi que le groupe peut arriver avec des tensions, des désaccord parfois même des conflits. Le team building tel que nous le proposons aux Ateliers du court-métrage, offre une large palette d’expressions dans des périodes très identifiées.
Ainsi, un atelier de création de court-métrage débute toujours par une présentation du timing et de leurs étapes, du projet, et il fixe un objectif tout en relativisant toujours l’ambition de départ en évoquant la notion de tentative.
Créer une campagne publicitaire à partir d’une nouvelle application de gestion comptable, quoi de plus austère, de plus abstrait voir de plus ingrat à proposer à une équipe qui va devoir de toute façon se former et s’adapter au changement dans les jours ou les mois à venir.
Lorsque ce challenge arrive sur notre bureau, nous le transformons en jeu à jouer au publicitaire des années 50.
Il ne s’agit pas de simplement filmer ses collaborateurs qui tenteront de jouer les robots dans un entretien surréaliste mais bien d’offrir un objet (Poste radio, paquet de lessive, soda etc…) dont on sentira dès le départ tout le potentiel qu’il peut avoir à évoquer les atouts de cette nouvelle application.
Trouver le slogan, construire les séquences du clip, sa narration en voix of, en dialogue ou en jingle, revisiter les dispositifs de la comédie musicale, oser le surréalisme, la caricature etc…
Tout se fabrique ensemble, tout depuis le brief collectif jusqu’à l’enregistrement des voix en passant par les images.
Lorsque l’idée de départ est assez forte, on perçoit très vite que le groupe sera au travail pendant toute la durée du challenge, on peut même constater parfois des signes de cohésion d’équipe qui pourront se prolonger bien après cet événement d’entreprise.
Lors de création du court-métrage, nombreuses sont les occasions pour observer le travail de chacun. Dans l’atelier CINEFANTASTIC ou CINEMUSIKAL, dans lesquels il est question de fabriquer un décor, on est aux premières loges pour suivre les travaux des équipes et leur pertinence lors de la prise de vue.
Exposer son travail dans le cadre d’une mise en scène est alors quelque chose de plus facile à vivre car le cinéma offre cette distance qui excuse parfois certaines erreurs ou certains échecs.
L’exercice amène à penser qu’en changeant l’axe de la caméra (le regard), on va trouver que ce qui n’était pas forcément réussi, fonctionne parfaitement bien.