Public interne ou externe, à l’occasion d’un lancement de produit, d’un anniversaire ou simplement d’un incentive, le cinéma est un média à fort potentiel pour tous les acteurs de l’événementiel.
Les Ateliers du court-métrage sont connus pour leur expertise dans la pratique de l’éducation à l’image lors de séminaire, ils le sont moins dans leur capacité à sélectionner un film dont le but sera de récompenser une équipe pour ses bons résultats. Pourtant le procédé n’est pas nouveau, il suffit de profiter de la sortie nationale d’un 007, d’un Indian Jones ou d’un Star Wars pour avoir salle comble.
Certes, trouver la salle dont l’architecture et la notoriété feront l’événement est déjà une forme de compétence, mais nous la laissons bien volontiers aux agences. Le film en revanche, peut-être à lui seul une surprise qui saura marquer les esprits de façon beaucoup plus forte. A titre d’exemple, “La vie est belle” de Roberto Bénigni. Lorsqu’il est sorti en salle, le film n’attirait pas les foules la première semaine, car le réalisateur italien n’était pas encore connu en France et le sujet tragique du film en aurait fait fuir plus d’un.
Aujourd’hui le film d’un des plus grands comiques italiens fait partie des plus grands succès de l’histoire du cinéma. Le 7ème art tel que nous le voyons, est un spectacle à part entière qui a l’avantage d’être extrêmement riche dans sa forme et son contenu, simple à mettre en œuvre et prétexte à une multitude de mises en scène mais complexe dans sa recherche. Quelle durée correspondra à un événement dont la projection doit se dérouler à l’issu d’un cocktail ? Quel genre cinématographique pour un public constitué de collaborateurs et leurs conjoints ? Autant de questions à se poser pour donner à l’événement cinéma un véritable potentiel de succès.
Avant ou après la projection d’un film, l’intervention d’un journaliste ou d’un réalisateur peut donner au rendez-vous collectif une dimension festive et exceptionnelle. Bien sur, une star du 7ème art, fera par sa présence à elle seule, le temps fort de l’événement. Mais sans aller jusqu’à convier Jean Dujardin ou Marion Cotillard dont le seul budget de la soirée ne suffirait pas, nous recommandons régulièrement des discutants qui apportent un éclairage artistique et humain à l’œuvre choisie.
La conversation qui s’établit entre la salle et l’orateur provoque souvent, de façon naturelle, un effet team building quel que soit la nature du public invité. Après avoir installé un climat de grande convivialité, les spectateurs se lancent dans des questions, des réflexions qui, lorsqu’elles sont traitées et discutées par le modérateur, donnent à l’audience, le sentiment de faire partie d’une équipe qui a voyagé ensemble même si les avis divergent souvent. Les différences émergeantes construisent alors un lien invisible qui servira au groupe dans son fonctionnement au quotidien.
Le partage en groupe, d’une histoire qui se déroule sous la forme d’images animées, c’est déjà ce que les spectateurs de la première projection publique des frères Lumière en 1895 vivaient. A cet époque, l’événement était comparable à celui de la première ampoule électrique qui s’allumait. Depuis, les films sont tellement nombreux que dans le cadre événementiel, on s’intéresse principalement à 2 choses : la dimension spectaculaire des images et les stars qui y participent.
Lorsque l’on propose à un client de considérer l’aspect scénaristique et artistique, les discussions se compliquent (comme dirait Audiard !)
Et parce que nous pensons que ces 2 points sont indispensables pour faire renaitre le mot “cinéma” en projection publique dans la sphère événementielle, nous avons eu l’idée de modifier l’environnement dit “classique” dans lequel se regardent les films. Le plein air pour commencer, à la campagne, en ville, tout est envisageable que ce soit sur une façade d’immeuble ou dans un pré, sur un drap tendu, les techniques de projections sont aujourd’hui assez performantes et peu coûteuses pour offrir les situations les plus surprenantes.
Dans le cadre du plein air, nous préférons renouer avec des chez d’œuvres de Charlie Chaplin ou Buster Keaton pour offrir des sensations de complète liberté aux spectateurs. Dans le cadre de projections dans des lieux fermés qui feront écho aux films choisis, il y a pour commencer Subway de Luc Besson ou Zazie dans le Métro de Louis Malle dans une station de métro privatisable. On peut aussi privatiser un parking souterrain, une péniche, un gymnase ou encore un musée des arts africain comme : Touchez pas au Grisbi de Jacques Becker, L’Atalante de Jean Vigo ou Alerte rouge en Afrique noir, le nouvel opus de OSS117 réalisé par Nicolas Bedos.