Jouer collectif à l’heure de la dématérialisation

Travail à distance, ou comment se développe l’individualisme, à moins que…

Dans un temps où il est question de donner à chacun plus de liberté en offrant la possibilité aux salariés de travailler de chez eux, il semble plus que jamais indispensable d’offrir aux collaborateurs, des rendez-vous collectifs qui apporteront l’environnement propice à l’échange et au partage.

Le kick of, ou petite réunion comprenant un temps récréatif, semble avoir été imaginé pour ça. Nous vous proposons plusieurs approches de team building en lien avec ce rendez-vous fédérateur.

Le mannequin challenge, le défi de l’immobilité qui défie le manque d’imagination

Ou comment surprendre une caméra en mouvement par la mise en scène d’un groupe qui travaille son immobilisme ? L’effet produit par tous ces visages qui semblent figés dans la glace est surprenant, on y cherche peut-être en les observant, la forme d’humanité qui a disparu dans l’immobilité. Un peu comme une peinture de portrait qui semble vouloir vous dire quelque chose.

Dans un tel procédé simple à mettre en place et à offrir comme jeu aux équipes on peut voir en très peu de temps (10 à 60 minutes), beaucoup de créativité. Expressionnisme et mise en scène, 2 des aspects les plus importants au cinéma.

Les Ateliers du court-métrage ont appelé cet atelier STUDIOFREEZ, et nous en avons développé une forme express qui peut se dérouler en soirée, durant un cocktail. Un atelier qui peut être personnalisé à souhait selon le thème de votre événement. Une façon ludique de fédérer des publics interne et externe à l’entreprise qui pourront repartir avec un souvenir de leur performance dès le lendemain.

Le Studiolight graffiti: le Light painting qui joue avec le mobilier urbain

Star des team building de fin de journée, cet atelier offre aux participants une formidable initiation à la photographie de nuit. Souvent pratiqué après la réunion de travail, par petits groupes de 10, comme une sorte de rallye où l’on va chercher le meilleur endroit pour exprimer la thématique de son film (Une fontaine pour le grand bleu ou la Dolce vita, une cabine téléphonique pour Matrix ou Amélie Poulain, Une grille en métal pour 007 ou Star Wars etc…)

STUDIOLIGHTGRAFFITI c’est aussi une occasion de comprendre comment travailler avec la lumière et donner du sens à des tableaux qui mettent en scène sources lumineuses et acteurs.

Le temps d’une heure en moyenne, les équipes réussissent à produire pas moins de 40 prises de vues qui sont ensuite montées sur la musique de la BO retenue. Les projections produisent souvent un magnifique moment de cohésion durant un cocktail ou un repas.

Chacun à un rôle sur l’atelier : photographe, chorégraphe, désigner lumière, acteur, décorateurs et même DJ ! Tel un studio photo itinérant, il est demandé à tous les équipiers de se solliciter pour obtenir les meilleurs résultats, ce qui produit toujours un effet de cohésion très efficace.

CINEMATOGRAF, où comment rencontrer le cinéma en 2 heures chrono !

Quel team building dédié aux arts peut se targuer de proposer en si peu de temps autant de prétextes à “faire, et jouer ensemble”?

L’atelier en question est à l’origine du succès des Ateliers du court métrage car il a su apporter avec un minimum d’information, un maximum de propositions de jeu aux participants à un séminaire. 2 heures c’est peu mais c’est assez pour lire un synopsis, faire un casting, préparer acteurs et techniciens puis réaliser un film, parfois en 2 parties en suivant la méthode figurant dans nos cahiers de cinéastes.

Qu’est ce qu’on tourne ? Avec qui ? À quel endroit ? Où pose-t-on la caméra ? Qui commence à jouer ? Comment se termine la scène ? Autant de questions qui suscitent autant d’occasion de créer des échanges entre les apprentis cinéastes.

Une véritable ruche prend forme et s’organise autour d’une reine : la caméra. Mais que cela ne déplaise aux abeilles et professionnels du 7ème art, dans notre règle du jeu, il y a un roi qui fait toute la différence en termes d’animation : L’écran de contrôle !

Et pour une fois, le cinéma devient démocratique, il s’ouvre à tous les participants situés derrière la caméra lors des prises de vue, tous peuvent avoir accès à l’image, tous peuvent donner leur avis.

De la même façon, la caméra est un objet de partage, chacun peut s’en emparer le temps d’une prise, une belle occasion de sentir la création cinématographique à l’œuvre, une sensation comparable au premier de cordé en alpinisme.