La distanciation physique durant ces nombreux mois de confinement et durant cet interminable couvre-feu nous aura permis de comprendre à quel point l’humain est un animal social.
Faire ensemble c’est bien mais en présentiel c’est mieux ! Alors que la date du 19 mai 2021, retenti presque comme l’annonce de la fin d’un conflit armé, nous nous apprêtons à sortir de nos abris pour embrasser le monde et par la même, nos congénères.
La filière événementielle, acteur de l’ombre, comme l’est un bassiste dans un groupe de rock, se retrouve tout à coup sous les feux de la rampe à mesure que l’opinion publique réalise à quel point notre métier est celui qui permet à la plupart des grands événements d’exister : concert, foire-exposition, spectacle, festival, mais aussi symposium, convention, kick off et séminaire.
L’homme et la femme, ou plutôt les collaborateurs, trouvent leur énergie dans cette communauté que constituent les salariés d’une entreprise. Faire ensemble et en présence de l’autre, telle serait la raison d’être de nos sociétés, en conclusion des nombreux articles parus sur les conséquences de l’isolement.
Cette crise aura c’est certain, bousculé tous ceux qui ne juraient que par le télétravail comme évolution imparable à notre évolution professionnelle. Moins de monde dans les transports en commun, moins de pollution car moins de voitures, moins d’avion etc…
On aurait pu croire à un nouveau confort de vie et pourtant, la réalité faite de nos pulsions primaires nous a rattrapé pour nous rappeler que nous avons tout simplement besoin d’être en nombre, nous qui passions notre temps à nous en plaindre au quotidien de ce trop de monde.
Et c’est à ce niveau de la réflexion qu’arrive le sujet du team building et du sens qu’il prend dans nos vies de collaborateurs. On devrait même dire, l’apport de la culture, de l’art, du sport dans le temps professionnel. Son rôle de régulateur et d’adjuvant indispensable à un carburant que l’on nomme : rémunération.
Et dans les premiers temps d’un atelier de création de court-métrage animé par les Ateliers du court métrage, il y a l’écriture collective. Durant cette période, les équipiers sont assis en cercle et ils échangent leurs idées sur l’histoire qu’ils sont en train d’imaginer. 5 personnages, un lieu, quelques accessoires et l’intrigue prend vie, elle évoque très souvent des situations dans lesquelles plusieurs individus devront composer ensemble pour parvenir à dépasser un obstacle, relever un défi. (Comme c’est étrange !)
Autant dire que l’expérience que vivent les 15 équipiers à cet instant T, ne peut être qu’en présentiel et animée par un coach qui organise les idées en devenir d’un scénario. S’entendre, s’écouter, accueillir les idées de l’autre, transformer un désaccord en bonne idée, voilà les premiers atouts de l’atelier vidéo tel que nous l’avons conçu. Il faut alors se voir sans digital pour parvenir à relever le défi de la création d’un film en 3heures.
Le scénario écrit, on s’intéresse alors au casting, qui veut faire quoi, quel personnage pour quel individu ? L’humain est à nouveau au centre des discussions, l’équipe de réalisation, les binômes, les premiers rôles, les gardiens du sens : les scénaristes. Dans ce laboratoire des fonctions, on sent l’énergie du groupe et l’impatience de la mise en scène, chacun comprend qu’il est dans l’antichambre d’une grande aventure collective.
Dans la définition du team building cinéma, nous avons à cœur d’identifier l’instant de la restitution du travail des équipes comme l’un des plus importants. La qualité du dispositif qui permettra d’apprécier les œuvres sera de ce fait fondamental. Nul besoin de grande technologie, mais simplement d’un son de qualité, d’une bonne obscurité et d’une présentation qui fera le lien entre tous.
Pour les managers, recevoir les œuvres dans lesquelles sont concentrées la culture d’entreprise, la personnalité des collaborateurs, et parfois l’actualité produit est une occasion exceptionnelle durant laquelle se révèlent beaucoup d’informations dont il faudra savoir s’emparer pour animer le quotidien, dès lundi matin !