Faire du cinéma c’est se retrouver face à un événement exceptionnel

Lorsqu’une équipe doit faire face à une situation exceptionnelle, elle doit puiser dans ses ressources qui ne sont pas constituées uniquement de compétences professionnelles.

Durant ces 15 années à parcourir la France et l’Europe dans ce qu’elles ont de plus singulier en paysages, nous avons toujours eu l’occasion de pratiquer nos ateliers en réfléchissant comme un décorateur de film.

De la plus évidente à la plus hostile, les destinations dans lesquelles nous avons pratiqué nos team building vidéo ont été des prétextes formidables à la mise en oeuvre de nos 15 ateliers:

Hôtel Cheyenne, Disneyland Paris, western de cinéma muet ou parlant, La cartonnerie, Paris 11, polar et films muets, formidables clins d’oeil parlant à Michel Audiard.

Beaubourg Paris 1er et son grand hall pour un festival de films suédés, depuis Lyon et sa gas-tronomie, de délicieuses réclames des années 50, La Côte d’azur et son kitch légendaire, nous ont permis de faire renaitre les plus beaux Scopitones des années 60.

Cela ne saute peut être pas aux yeux tout de suite mais pour produire de tels films, il faut avant tout des équipes qui trouvent dans ces propositions une occasion de jeu sincère et à “haut po-tentiel” créatif.

Offrir une proposition de détente ambitieuse pour obtenir l’adhésion du plus grand nombre

Lorsqu’on ose parler de cinéma en team building, on se doit d’offrir un parcours très clair et très ludique afin d’emmener avec soit un public parfois septique, voir hostile.

L’environnement dans lequel se déroulera l’activité de cohésion est importante, car elle évoque la dimension visuelle de l’exercice collectif. Une fois les présentations établies, une discussion s’or-ganise autour d’un sujet et les avis sont partagés sans restriction aucune.

Parfois le sujet est professionnel et il est prétexte à de nombreuses idées de détournement qui font la plus grande joie de l’équipe. Parfois l’actualité nationale ou internationale domine toutes les discussions c’est elle qui fournira la plupart des éléments du scénario. Toutes ces ressources trouvent une forme de légitimité aux yeux de l’équipe car l’atelier cinéma a été identifié comme un véhicule sûr et confortable.

L’atelier et son concept sont certes des supports dont la qualité doit être reconnue mais le coach qui anime chacun des groupes d’une quinzaine de personnes doit lui, se comporter non pas comme un technicien du cinéma mais comme un partenaire bienveillant et moteur du projet collectif.

Un professionnel du team building cinéma au service d’une équipe d’explorateurs

Indiana Jones, le plus célèbre des aventuriers modernes est certainement également le plus vo-lontaire et le plus charismatique de tous. Il semble à son aise dans toutes les situations même s’il a horreur des serpents ! Nos coachs sont aguerris à cet exercice étonnant qui consiste à faire un film en 3 heures de temps avec quelques inconnus sans compétences particulières.

D’une certaine façon, il pourrait porter le fameux chapeau de l’aventurier hollywoodien mais au contraire, pour trouver le graal à l’occasion d’une journée de cohésion d’équipe, il se glisse dans un costume beaucoup plus modeste afin de permettre à son groupe de s’épanouir et de déve-lopper une confiance à toute épreuve.

Partager des idées, développer une histoire ensemble, constituer un casting, mettre en scène, choisir des valeurs de plan, diriger des acteurs etc…Pour toutes ces actions, il faut trouver de la place dans la “voiture” lorsqu’on est nombreux à conduire. Car à la différence du cinéma tel qu’il est pratiqué et enseigné par les écoles, nous prônons la voie de la démocratie collective.

Le coach s’empare du rôle de l’agitateur d’idées avec il faut l’avouer parfois quelques prises d’autorité mais la priorité est toujours donnée à la circulation des avis et à l’initiative collective.

Les ressources du collectif, une force inestimable en team building

Faire face à une situation exceptionnelle en groupe est une expérience très intéressante mais elle doit être savamment orchestrée pour ne pas atteindre la confiance qui a commencé à se cons-truire entre les membres de l’équipe.

A commencer par aider les collaborateurs à préférer leurs talents divers et variés à leurs compé-tences professionnelles pour mieux les retrouver durant la réalisation du film.

Avec cette approche, le coach génère une atmosphère différente dans laquelle on se sent comme entre amis (pour quelques heures au moins !)

Ressentir cette sensation de partage et de jeu sans appréhension va permettre à la grande ma-jorité des membres de l’équipe de s’appréhender de façon différente.

Une empathie naturelle pourra même s’installer et rester durablement au sein du groupe.