Tout le monde en parle comme le graal à obtenir, mais n’y a t ‘il pas d’autres étapes à franchir avant de revendiquer la fameuse norme ISO 26000 / RSE ?
Lorsqu’on s’attarde un peu sur les 7 principes de la Responsabilité Sociétale, on a le sentiment que les sujets RH sont vus depuis le sommet d’une tour de la Défense. Et notamment le sujet de “l’engagement salarié” qui constitue peut-être le socle pour permettre à un dirigeant d’obtenir une telle qualification.
A l’heure où le télétravail explose, intéressons-nous à l’environnement dans lequel les salariés travaillent lorsqu’ils sont en présentiel. Car avec le respect des normes RSE c’est peut-être par-là que le sentiment d’appartenance peut se construire. Open space ou box, éclairage direct ou indirect, climatisation, qualité de l’air … Et bien sûr, temps de “respiration”.
Faire d’une société un exemple pour les efforts qu’elle produit dans le respect de l’environnement, force au respect. Il est évident que les collaborateurs trouveront un certain mérite à servir les intérêts d’une entreprise dont ils partagent les valeurs, d’une entreprise qui montre l’exemple. Ce raisonnement est sans doute plus que valable pour les plus jeunes générations. Pour les Quadra, les quinqua, il faudra peut-être penser aussi “kick of”.
Le temps du présentiel reviendra et avec lui ce besoin de retrouver la culture de l’entreprise sous d’autres aspects que celui des tendances politiques, marketing et commerciales. Les conventions et autres séminaires seront à nouveau planifiés car tous les managers savent qu’ils sont le moyen le plus efficace pour écrire l’histoire de l’entreprise. Les collaborateurs attendent ce rendez-vous non seulement pour être formés et informés, mais également pour passer du bon temps ensemble.
Le team building a été inventé il y a 70 ans environ, pour donner à ce temps de retrouvailles une énergie stimulante et bien souvent un temps fort, qui sera prétexte à des discussions animées le lundi matin, devant la machine à café. Le voyage fait aussi partie de l’outil de motivation même si celui-ci n’est pas très long.
Un incentive à Cannes ou à Deauville, représente alors un formidable support pour évoquer une activité collective autour du cinéma.
A la fois pour l’imaginaire, si l’information est donnée avant le départ, mais aussi et plus simplement au moment du briefing tant le mot cinéma est porteur d’aventure.
Les médias nous confirment un peu plus chaque jour que la pandémie a pris son origine dans le dérèglement climatique. La question RSE aura alors de beaux jours devant elle pour faire des prochains événements organisés par les grands groupes ou les PME, des “pro-messes” (de cathédrales ou de chapelles) à tenir pour éviter qu’une nouvelle catastrophe sanitaire se reproduise.
Les règles des normes RSE seront alors certainement regardées de très près par tous les participants à un événement et il faudra que les dirigeants soient très vigilants à leur respect. On peut même émettre le souhait que ce soit l’occasion pour considérer la question RH comme fondamentale pour nourrir le sentiment d’appartenance des équipes à leur marque. Offrir donc, des moments de liberté, régulièrement.
L’événementiel c’est aussi ça : la liberté de s’exprimer et avec elle le team building créatif, artistique, celui qui s’emploie à donner du sens à ces temps de réunion. Écrire, partager, imaginer, construire, fantasmer, rire, s’émerveiller, nos ateliers cinéma et vidéo, permettent de s’affranchir des règles le temps de la construction d’un film, c’est dans cette espace que se façonne un esprit de groupe, une image dans laquelle chacun se retrouve.