Alors que nous sortons (nous l’espérons tous) d’une épreuve qui a mis à mal la trésorerie de beaucoup d’entreprises, nous savons déjà que ce qui permettra de remonter la pente rapidement c’est la capacité qu’auront les managers à créer de la confiance.
Lorsque les collaborateurs ont pris l’habitude de travailler depuis leur domicile depuis des mois, beaucoup de liens se sont délités, les comportements individualistes se répandent et il devient excessivement difficile de retrouver l’énergie collective qui fait souvent la différence en cas de défi à relever.
L’une des premières étapes sera de rassurer par la présence et la promesse tenue. C’est sans doute aussi une opportunité à saisir pour un DRH ou un Directeur commercial qui avait des conflits au sein de son groupe avant le grand “blanc” de 2020.
Réussir l’intégration et donc le retour de ses collaborateurs en présentiel, prendre le temps de la conversation autour du café, veiller à ce que chacun ait pu s’exprimer sur son expérience de l’absence.
En profiter pour évoquer le développement des compétences afin de rassurer sur les capacités de chacun à être utile voir indispensable à l’entreprise. Les collaborateurs sont également valorisés dans leurs fonctions, ils accueilleront les nouveaux objectifs avec davantage de sérénité.
L’avenir et notamment les opportunités d’évolution est un sujet fondamental, quelques soient les générations auxquelles elles s’adressent. Un manager qui évoque en même temps les intérêts de l’entreprise (chiffre, résultats…) et les avantages des salariés, donne un élan solide à son équipe.
Poursuivre sur le chemin de l’autonomie et des responsabilités données à ses troupes, confirmer que l’expérience du confinement a été positive en créant des territoires de confiance. Que quel que soit la fonction, chacun avait des responsabilités à honorer.
Lorsque tous ces “check” fondamentaux du pilote de l’avion sont effectués, le manager s’interrogera sur la nature du carburant qui permettra d’effectuer un vol long-courrier. Ce sont les kicks of, les petits séminaires, les journées d’études et de convivialité qui avaient disparu des radars et dont la place n’est plus à démontrer.
Dans ces temps de respiration, de ressourcement, un dirigeant choisira le team building qui rencontrera l’ADN de son groupe. Plutôt sportif, plutôt artistique, ludique ou encore créatif. Il y en a pour tous les goûts désormais, avec pour chaque activité, un effet plus ou moins durable.
Si l’on s’intéresse aux fondamentaux de la motivation, on s’aperçoit que la pratique du cinéma épouse de façon évidente, la plupart des 5 points précédemment cités.
Dès lors qu’il faut constituer une équipe pour réaliser un film, on comprendra facilement qu’il est indispensable de savoir intégrer les différents profils de participants : créatifs, introvertis, extravertis…
Le travail du coach devra être précis, inclusif et bienveillant pour permettre au groupe de trouver lui-même les bons profils à mettre aux bonnes places et laisser assez d’espace pour que chacun puissent s’exprimer librement.
15 participants pour un atelier vidéo, 15 compétences à apprendre sur le tas et à tenir durant 3 heures. Quoi de plus intéressant à vivre lorsqu’on est manager et de voir à quel point, cet aspect du team building cinéma, pensé par Les Ateliers du court-métrage, génère de la confiance en soi.
Quoi de plus stimulant également que de savoir qu’un film se produit le jour même, fruit des efforts de tous les membres de l’équipe.