Quelque soit l’âge ou la fonction, l’agilité dans l’entreprise est devenue aujourd’hui un sujet brulant dont s’emparent beaucoup de sociétés de formation.
Et pour cause; l’évolution des métiers, les réorganisations, les rachats, on demande toujours d’avantage d’adaptabilité aux collaborateurs.
La pratique du team building, hors mis sa capacité à désamorcer des tensions, apporter de la convivialité, peut contribuer à l’agilité dans les services.
Faire un film en équipe revient à travailler au même projet, la responsabilité est clairement identifiée, il faut que tout le monde s’y mette.
Il y a à la fois une certain pragmatisme à faire des images et en même temps, beaucoup d’empathie. Les postures de chacun évoluent au fil du tournage, favorisant par la même, l’agilité de tous les coéquipiers.
Chacun connait l’histoire qu’on est en train de tourner, on pourrait alors se dire que l’on peut se laisser porter par les règles du jeu proposées par le coach.
Mais là ou l’atelier cinéma est intéressant pour la cohésion du groupe, c’est qu’il impose de fait, la nécessité de réfléchir différemment.
Réalisateur, scénariste, script, clip, régisseur, caméraman, chef opérateur, comédien…Tous les membres de l’équipe sont réunis autour d’un seul homme/femme: le réalisateur.
Ca c’est dans la vraie vie d’un tournage professionnel. Dans le cadre d’un séminaire d’entreprise, les choses sont différentes. Et particulièrement lorsqu’elles sont pensées par Les ateliers du court-métrage.
Le but d’un atelier cinéma est avant tout d’amener l’équipe à penser collectivement.
Lorsque la prise est effectuée, elle est portée à la discussion de tous. De même l’image est observée avant la prise sur un écran de contrôle pour valider ensemble la valeur de plan et le meilleur cadre à choisir.
Comme une nouvelle langue, le cinéma a son propre vocabulaire, mais à la différence d’une langue ou d’un métier de thérapeute, celle ci devient instinctive dès lors que les participants peuvent constater par eux même, en image, ce qu’est un travelling (voyage de l’image), gros plan ou plan d’ensemble, champ contre champ etc…
Une réflexion agile comme un mouvement de caméra, un mouvement de compétence également.
Sur les team building cinéma que nous organisons, nous nous attachons à faire en sorte que chacun occupe différents postes pendant l’activité.
Au final, cela stimule les bonnes volontés, les regards changent, les langues se libèrent et comme le son n’est pas une contrainte sur la pratique de nos ateliers (il n’est jamais pris sur le tournage), la dynamique est lancée et elle génère un véritable investissement affectif du projet.